Le droit de vote doit rester une prérogative des citoyens Français.
La gauche utilise donc de nouveau cette proposition électoraliste, contraire aux intérêts de la république : donner le droit de vote, aux élections locales, aux étrangers habitants sur le territoire national depuis 5 ans.
La nouvelle majorité de gauche au Sénat a adopté jeudi soir, 173 voix contre 166, une proposition de loi constitutionnelle étendant aux étrangers non communautaires le droit de vote aux élections municipales. Pour l’instant, symbolique, ce texte n’a pour le moment aucune chance d’aboutir tant que la majorité reste à droite à l’Assemblée nationale.
A la veille des élections, nous comprenons donc tous aisément cette position démagogique qui nie un fait essentiel. Pour voter, il faut être citoyen Français. Donner ce droit, sans même de réciprocité, à des ressortissants étrangers est donc tout simplement une volonté démagogique et scandaleuse à visée électoraliste.
Cette marotte socialiste, défendue par le maire d’Asnières, qui apparait à chaque élection sacrifie définitivement notre volonté même du principe d’intégration, donne de beaux jours aux communautarismes, aux fractionnements de la population, bref casse le pacte républicain.
Combien de candidats aux élections municipales se revendiqueront de telle ou telle nationalité pour briguer des voix ou influencer les propositions des candidats ! Cette boite de pandore ne doit pas être ouverte.
De plus, cette volonté de donner le droit de vote après 5 années de présence en France aux élections locales est sans nul doute un premier pas avant de pouvoir aller plus loin. Ce qui est déjà indirectement fait, et ceci n’est pas rappelé aux Français. Lorsque l’on parle du droit de vote, on parle uniquement d’élections locales, pourtant il s’agit aussi indirectement de donner un poids à des non citoyens Français pour les élections sénatoriales. Puisque rappelons-le, des élus locaux élus par des personnes non françaises pourront voter ensuite en qualité de grands électeurs aux élections Sénatoriales, et donc influencer le sénat acteur de la constitution des lois.
Bref, on dépasse largement, les simples enjeux locaux arguments si facilement donnés pour en expliquer la volonté par une gauche sacrifiant à l’intérêt de gagner des voix, ce qui fait le sens même de la citoyenneté.
Pour voter, il faut être citoyen Français.
Habiter dans un pays pendant quelques années, payer des impôts et aussi recevoir les avantages sociaux de ce pays, ne doivent pas donner le droit de choisir l’orientation politique, même locale de l’avenir d’un territoire.
Pour voter, il faut connaître la culture, l’histoire de son pays, de ses défauts comme de sa grandeur.
Si un ressortissant étranger veut voter, la seule démarche doit être de vouloir devenir Français afin d’en acquérir les droits après en avoir appris les devoirs et d’avoir accepté de s’assimiler pleinement dans la communauté nationale